Toulouse : Mai 2024
Arnaud : Pharmacien / Comédien d'improvisation
Le comédien pharmacien...
Arnaud, pharmacien le jour, comédien la nuit… Partons à la découverte de cette double personnalité originale et cherchons à comprendre comment ses deux activités, à priori très différentes l’une de l’autre, peuvent se combiner pour œuvrer dans le même sens.
Après ces études en fac de Pharmacie à Toulouse, Arnaud vadrouille un peu dans la sphère pharmaceutique afin de choisir quel sera son métier pour les 40 prochaines années de sa vie. En pharmacie, il y a trois voies principales : La pharmacie industrielle, la pharmacie hospitalière et la pharmacie d’officine. Lors de son cursus, il effectue des stages dans les différentes branches et finalement, ayant toujours plus ou moins traîné dans l’officine de ses parents, c’est vers cette activité qu’il se dirige. À la fin de ses études, il travaille dans des petites boutiques familiales, puis dans une très très grande pharmacie avec beaucoup d’autres pharmaciens. C’est intéressant d’y découvrir le management, les responsabilités, les interactions qu’il existe avec les patients, les collègues, et la hiérarchie
« On est vraiment là sur une énorme gestion de l'humain, et donc de savoir un petit peu comment ça se passe. Et riche un peu de ses petites expériences, quand je suis revenu à Toulouse, mes parents eux, souhaitaient passer un peu le relais avant de partir à la retraite. J’ai eu envie de faire certaines choses dans la pharmacie, être dans la continuité d’accueil, du conseil, de la prise en charge telle qu’elle était déjà en place depuis plus de 20 ans.
Et c'est vrai que je ne me voyais pas exercer ce métier sans un aspect majeur, voire le pilier majeur, qu’est la prise en charge du patient, comme si c'était quelqu'un de proche ou de la famille. J’explique à mes équipes qu'on arrive à avoir un bon suivi et de bonnes relations, une bonne prise en charge, quand justement, on installe aussi un climat de confiance, où qu’on a des échanges qui sont sincères, honnêtes, etc. Et finalement, le pharmacien d'officine, c'est un professionnel de la santé, mais aussi un chef d’entreprise et la fidélisation de la patientèle, ça passe par cette relation-là. »
Aujourd’hui, Arnaud est le patron de l’officine et en tant que tel se doit de recruter du personnel.
« Quand je fais des entretiens d'embauche à la pharmacie, je préfère vraiment favoriser le savoir-être, peut-être des fois plus que des défauts de connaissances qui vont s’acquérir au fur et à mesure. Le futur employé sait que de toute façon, il sera accompagné et soutenu.
Une personne qui va bien s'intégrer dans l'équipe et qui, au niveau du comptoir, va vraiment amener de l’empathie, sera toujours la bienvenue. Quand les patients viennent à la pharmacie, nous proposons une prise en charge toujours équivalente, que ce soit de la part d’un préparateur, ou d’un pharmacien, quelle que soit son ancienneté dans l’équipe. Cette continuité est hyper importante. Quand on rentre dans une pharmacie, qu'il y a des sourires, de la bienveillance, et de la gentillesse, nous nous sentons rassurés et peu importe qui nous sert, car tous sont au courant des pathologies parfois complexes de certains de nos patients. À mes yeux, c’est hyper important de faire ressentir ça. Il faut que moi, en tant que capitaine, je donne un cap au bateau et donc tout le monde rame dans cette direction. Les nouvelles personnes qui arrivent, doivent donc ramer dans la même direction et à la même vitesse.»
Pour Arnaud, être un bon pharmacien, c'est aussi savoir répondre à des demandes qui ne sont pas adaptées, comme quelqu'un qui vient de se blesser au coin de la rue, par exemple. Il y a une limite dans l’exercice de ce métier et les pharmaciens ne peuvent pas tout faire. Mais ils doivent être à l’écoute pour savoir vers où réorienter ce blessé, en médecine générale, aux urgences ou poser un bandage en attendant d’aller consulter un soignant. Ils essaient de trouver une solution, même si elle n'est pas toujours dans la délivrance d’un produit. Un pharmacien est toujours présent dans chaque officine lorsqu’elles sont ouvertes et ça, c’est un agrément qui permet d’être présent partout sur le territoire et de pouvoir pratiquer les premiers soins au cas où…
« Être pharmacien, ce n’est pas que distribuer des médicaments. C’est être avant tout un conseil, donner une information, ça va être une prise en charge plus ou moins simple selon les cas sur nos journées. Mais c’est un échange et nous demandons aux patients de nous dire comment se passe leur traitement, si ce n’est pas trop complexe et que tout se passe bien. Le profil type, pour moi, d'un bon préparateur ou d’un pharmacien, c'est vraiment d'avoir cette écoute active, faite de bons rapports et d’empathie. Ce qui est assez drôle, c’est que dans le théâtre, on parle aussi d'écoute active, et on est très soucieux de ça. »
Lors de la prise en charge des patients, les ordonnances révèlent le type de pathologie dont ils sont atteints. Il est important de bien identifier les enfants ou adultes touchés par des maladies, des fois incurables, ou des maladies lourdes. Le but dans l'interaction avec ces patients-là, c'est de savoir ce qu'ils ont envie de partager, parce qu'il y a des personnes qui se sentent très bien, d’autres plutôt mal et souhaitent que cela reste dans la discrétion. Il faut respecter tout cela, les équipes d’Arnaud y vont avec douceur, légèreté et accompagnent au mieux ce genre de malade. Mais ce n’est pas toujours simple, car la même maladie sera abordée de deux façons complètements différentes de la part de deux patients, fussent-ils frères jumeaux…
« Clairement, en faculté de pharmacie, on apprend sur des cas comptoirs, on va avoir des conseils, on va avoir une certaine conduite, mais l'approche finale, psychologique, sur les échanges, etc. On ne l'apprend pas. Au travail, nous sommes sur une expérience de terrain et du coup, nous prenons le temps avec le personnel d’en parler, car c'est très lourd. Nous devons appréhender et gérer les effets secondaires de certaines thérapies. Chaque patient vit la douleur de sa propre façon et nous savons bien que cela a clairement un impact sur leur vie de tous les jours.
Toutes ces petites actions sont inhérentes à la gestion de l’humain. Il y a l’humain malade, qui est déjà complexe dans l’officine, mais il y a aussi l’équipe au sein du comptoir. Nous passons plus de temps ensemble, qu’avec nos propres familles. Dans le cercle un petit peu vertueux du bien-être au travail qui va se répercuter à la maison et vice-versa, nous avons douze personnes qui ont un profil différent, des vies personnelles différentes, et qui subissent les aléas de la vie… Donc ma priorité est de réussir à créer un climat de confiance et de solidarité. C'est un pari osé de tous les jours, en tant que pharmacien titulaire et chef d’entreprise. »
Qu'est-ce qui donne un sens à votre vie en tant que pharmacien ?
« Ce qui donne un sens à ma vie, c'est que tous les jours, nous sommes dans l'aide à la personne. Que ce soit à l’officine ou dans la coordination avec les aides-soignants, les infirmiers et certains soignants. Le fait de se tenir au courant du déroulement des soins qui englobent certaines pathologies permet de rassurer la patientèle. Les gens se rendent compte que nous ne les lâchons pas seuls avec leur traitement, mais que nous les accompagnons dans une phase compliquée de leur vie. J’ai surtout à cœur, de ne pas être un pharmacien titulaire, enfermé dans son bureau pour m’occuper des achats, mais d'être vraiment au centre de mon équipe, au comptoir avec eux, afin de les aider et d’être en contact permanent avec les patients. Ça, c'est une priorité pour moi !
Arriver le matin et me dire, que toutes les personnes qui vont entrer dans la pharmacie, iront mieux en sortant, c’est vraiment le sentiment de me sentir bien à ma place dans la société."
Un besoin vital de décompresser
Arnaud, le pharmacien et chef d’entreprise, a aussi besoin comme tout le monde de décompresser en rentrant à la maison. Au cours de ses activités extras-scolaires, il aimait se retrouver entre amis pour jouer à des jeux de société, histoire de rester connecté avec eux. Dans ces moments-là, il rencontre des comédiens qui font de l’improvisation. Il va voir leur spectacle et trouve les relations entre les différents personnages géniales, riches d’expériences et pleine d’humour. Après quelques stages à la Comédie de Toulouse avec le comédien Cédric Asna, plus connu sous le pseudo de « Ced », il comprend qu’il est obligé de « déposer la pharmacie » pour monter sur scène et se consacrer à son jeu d’acteur. Un bon moyen de se reconnecter au monde.
« Les premiers cours se concentrent sur la communication entre nous, les regards, les rapports d’écoute par rapport à ce que nous pourrions proposer. On bosse la gestuelle, le corps, la présence sur scène. C’est épuisant, mais fascinant et surtout très riche d’enseignement sur nous-même et notre rapport aux autres. Voilà 7 ans que j’ai intégré une troupe d’improvisation « Nous, C’est Les Autres » et c’est une vraie seconde vie. Par rapport à un comédien classique, nous nous retrouvons face à nous-même, nous devons acquérir l’empathie du public, de nos partenaires de jeu, avec une histoire qui part de zéro à chaque fois.»
La Compagnie « Nous C’est Les Autres » a basé sa ligne artistique sur le long format. À chaque spectacle, une histoire d’environ une heure, voire plus, est improvisée avec le public. Par exemple, au « Petit bar de l’Autruche », le mercredi soir à 20:00, la salle, très intime, est pleine à craquer pour découvrir l’histoire du moment.
Le principe est simple, au début du show, chaque comédien apparaît seul sur scène, toujours habillé de noir pour croquer un personnage donné par le public. Par exemple :
Claire, informaticienne de 30 ans qui monte à cheval et part en vacances sur la côte d’Azur… Le public doit lui trouver un défaut ou un tic « être trop bavarde » se « toucher les cheveux en permanence » et donne une phase, ou une expression à placer...
À la fin du spectacle, les interprètes devront donner les tics ou les défis, de leurs comparses…
Ainsi de suite, chacun des rôles prend forme au détriment des autres. Puis, la troupe demande au public, une situation de départ… Les personnages passent un week-end coincés dans un chalet par une tempête de neige, rencontre dans le métro, week end en Bretagne…
Un pianiste accompagne le sketch en direct, exactement comme dans les premiers films au temps du muet. C’est tout cet ensemble de mise en scène qui donne de l’intensité et rend le spectacle très attrayant. Ce petit côté nostalgique est très charmeur et les émotions n’en sont que plus fortes. Puis, l’histoire va s’écrire devant le public, en amenant les différents personnages dans des situations absurdes, comiques voire dramatiques, toujours distrayantes, mais jamais méchantes. Le piano renforce les tensions, ou propose de grandes pauses avant des moments de folies, pour la plus grande joie du public. Les comédiens prennent vraiment du plaisir à jouer ensemble et s’amusent autant que les spectateurs. Ils s’invectivent, se soutiennent, volent au secours de l’un d’eux si besoin, et s’en donnent à coeur joie. Le public composé principalement d’étudiants en redemande toujours et encore et participe à tout-va. Pendant plus d’une heure, ce ne sont que rires et ravissements qui portent littéralement les comédiens de la troupe à se dépasser, un peu plus à chaque fois.
Un spectacle unique chaque soir
Il faut dire que le spectacle est unique et ne sera jamais rejoué. Si l’histoire était la même tous les soirs, le spectacle lui, serait différent à chaque représentation. Il y a l’interaction avec le public, la motivation des comédiens, leurs formes, leurs façons de jouer, de réagir…
Donc, il faut l'empathie de tout le monde et bien se connaître. Ce qui est plaisant, c’est la spontanéité, la richesse des rôles et des histoires. Le statut du personnage à interpréter n'arrive pas juste avec un prénom. Il débarque dans ma vie d’interprète avec une histoire au départ réelle. Nous allons rechercher principalement des informations de lieux, des informations de relations, d’événements, de métiers en posant des questions ouvertes au public. Puis une fois le rôle défini, pendant que les autres font les mêmes demandes, je tire sur l’un des fils. Le fil du métier, du lieu ou autre. Par exemple :
Claire, informaticienne, 30 ans, Niçoise et cavalière…
J’ai le choix entre, exagérer une informaticienne un peu trop stricte (c’est oui ou non !)… Ou alors instaurer la ville de Nice comme étant la capitale du monde… Ses choix multiples induisent l’orientation du spectacle.
C’est un véritable puits sans fond qui permet l’interaction, de construction d’histoires. C’est assez électrisant que d’attraper au vol des bribes de la vie d’un spectateur, de les tordre dans tous les sens, de les emmener dans l’absurde, ou à son contraire pour en sortir un personnage crédible qui plaira forcément au public, car il a une base réelle que tous vont reconnaître…
Le format long choisi par les « Nous, C’est Les Autres » n’est pas le seul existant dans le théâtre d’improvisation. Il y a les « Battle », où différentes équipes s’affrontent sur ce qui ressemble à un ring, des formats plus courts, des formats cabarets, des matches…
Arnaud préfère les histoires longues, car c’est beaucoup de spontanéité, d’écoute de ses camarades de jeu, et un aspect immersif par rapport au public.
« On veut absolument qu’il embarque avec nous. Nous ne le lâchons pas et proposons une histoire, peu importe sa gravité, mais une histoire crédible et loufoque à la fois pour lui promettre de passer un bon moment, loin des soucis de la réalité compliquée de la vie actuelle.
Les retours du public et ses applaudissements nous confirment que ce soir, le rêve était beau, réussi. Cette osmose entre nous et les spectateurs sont un réel bonheur pour l’artiste que je suis, car il est l’aboutissement de toute mon implication en tant que comédien. »
Dans l'improvisation, à partir du moment ou le personnage, part vers une direction, les autres comédiens doivent suivre cette connexion. Ils y vont, en faisant confiance à leur compère en pensant qu’il sait où il va. Si ce n’est pas le cas, un autre prend le relais et cela continue.
Il faut être solidaire
« Nous sommes tous dans une barque relativement frêle, voguant sur des flots mouvementés et tumultueux. Du coup, nous nous regardons tous, et attendons que l’un de nous décide d’aller à droite, ou de tourner sur la gauche pour le suivre… Puis l’histoire redémarre et nous poursuivons. C’est vrai que nous connaissons beaucoup de clichés et dans une impasse, cela peut servir pour nous en sortir. Il y a plein de trucs et d’astuces, comme le mime, des expressions faciales ou corporelles. Parfois, cela tient des expressions de clown… Les idées tournent à toute vitesse dans la tête, il faut juste oser se lancer. Et puis le public sait que nous sommes dans la parodie et non pas dans la réalité… Les spectateurs adorent ça !»
Arnaud le Pharmacien le jour, comédien d’improvisation le soir, ne mélange pas ses deux activités. Il n’y a aucune passerelle entre les deux. Seul son épouse, ses parents et ses frères savent qu’il a besoin de cette double vie. Arnaud est le deuxième sur trois frères. Toujours au milieu, c’est lui qui faisait des blagues et des farces en étant petit. Certainement une façon de se démarquer de ses frères et de dire que la vie est importante quoiqu’il arrive. Il était en recherche constante de positivité, il recherchait le bonheur et la joie de vivre, tout en étant travailleur à l’école. Et puis plus on donne de la joie, plus on en reçoit… c’est forcément dans les deux sens. Un peu comme dans son métier de la santé…
Pourtant, la pharmacie, avec son personnel, sa patientèle ne partage pas cette vie d’artiste noctambule. Ce sont deux mondes très différents et très séparés, mais qui ont des points communs.
« Tout est une histoire d’énergie et de carburants, quand on est moteur de quelque chose. Il faut un très bon équilibre entre les deux car quand on donne beaucoup, on reçoit au moins autant que ce soit du côté des patients ou du public. D’une façon l’amuseur fait rire, de l’autre le soigneur tente de redonner le sourire. Dans les deux cas, j’essaie de leur faire du bien et c’est ça qui compte ! »
Nous pourrions penser que le théâtre d’improvisation sert de phase de décompression, car c’est un loisir. Mais en fait, c’est pratiquement le contraire, car « Une heure de pression sur scène est aussi intense qu’une semaine de pression à la pharmacie… »
Ces deux activités stressantes sont indispensables pour son équilibre et lui permettent de passer son temps libre avec sa petite famille qui vient juste de s’agrandir. Pour mener à bien les deux activités de front, il faut être dans un bon état physique et psychologique et trouver le juste équilibre. Les deux se nourrissent mutuellement en permanence… Le fait d’improviser dans les spectacles lui permet d’être plus serein à la pharmacie et peu de choses peuvent le surprendre. Exactement comme dans l’improvisation, une même pathologie et… autant de versions qu’il y a d’individus. Alors cela le nourrit, l’inspire et lui offre des quantités de scénarios dans lesquels il pioche des petits trucs par-ci par-là.
Être comédien, c'est déposer sa peau
Et puis devenir comédien, c’est comme déposer sa peau et devenir un autre. Cet autre peut être grossier, émotif, ne plus être dans la bienséance pour le bien d’une histoire… Il n’est pas coincé par les préjugés sociaux. Mais une fois terminé, il est possible à l’acteur de renfiler sa peau et de redevenir l’être qu’il est tous les jours. Dans ces deux situations, Arnaud se sent bien, rassuré malgré le stress, car il a su créer des complicités à la fois dans son travail et à la fois dans sa passion. Son travail l’amène à se dépasser pour être au top, et sa passion lui permet d’avoir des complices liés très fortement par le flot d’émotions reçues. Les « Nous, C’est Les Autres » ont été invité au festival d’Avignon deux ou trois fois. Cela leur permet d’obtenir des opportunités, comme d’aller jouer à la ligue d’improvisation à Paris. Ils iront jouer à Cannes, faire des résidences à Bordeaux. Peu à peu, la troupe se fait connaître et par là même enrichit son propre jeu. En 2025, ils repartent à Avignon pour représenter Toulouse au Festival. Faire plusieurs représentations par jour, c’est épuisant et jouissif à la fois. À la fin de cette période, les membres de la troupe se connaissent presque mieux que leurs propres conjoints. Ils deviennent amis et cela augmente encore leur complicité sur scène, car ils vont aller chercher un des membres pour le taquiner ou l’aider à la moindre alerte de perdition… Ils sont unis pour le meilleur et pour le rire.
En attendant les grands évènements à venir, ils ne sont pas près de s’arrêter. Les douze comédiens qui composent la troupe jouent tous les mercredis soir au Bar de l’Autruche à Toulouse pour le plus grand bonheur du public.
Ce qui donne un ou des sens à la vie d'Arnaud, c’est cette double face, style « Dr Jekill et Mister Hyde » de Robert Louis Stevenson qui met au point une potion séparant sa personnalité en deux : L’homme bien et l’homme mauvais. Ici point de bien et point de mal, juste une seule et unique personne qui offre aux gens toute sa personnalité, sans tricher. Le soignant, et l’amuseur n’ont qu’un seul but, faire sourire ou rire afin d’offrir un peu de joie, en toutes circonstances. Prendre le temps d’aller découvrir les « Nous, C’est Les Autres », c’est comme entrer dans une officine pour aller y chercher une potion : cela nous consolera rapidement. Leurs mots vont soulager nos maux…
« Le rire est le propre de l’homme, car il est une manifestation de l’âme » criaient les défenseurs du peuple Aztèque. Alors profitons en pour redevenir des hommes, ou plutôt des enfants qui aiment rire.
Cela nous rend heureux et nous aide à mettre entre parenthèses les mauvaises nouvelles. Il soulage et nous permet de rester jeunes et éloigne tous ceux qui sont aigris…
Le rire est une thérapie et point besoin d’ordonnance pour aller se faire du bien en allant encourager et soutenir cette troupe d’improvisation, car : rire c’est la santé !
Philippe Vignon (Tous droits réservés)
Mai 2025
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